Le Petit Journal SUPPLÉMENT ILLUSTRE LA CUISINE FACILE par Mlle Sophie. |
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FRANCE : Célèbre gâteau dit de Pithiviers. -Dans une pâte feuilletée,
reposée, on incorpore des amandes douces, pilées avec
un peu de blanc d'oeuf, du zeste de citron, de la fleur d'oranger pralinée
et du sucre. On place en lit cette purée d'amandes entre deux
pièces de feuilleté. Les bords étant bien soudés,
on dore et l'on met à four doux pendant une bonne demi-heure.
Cette durée n'est pas suffisante pour cuire un gâteau un
peu fort. |
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ALLEMAGNE. -Bishop ou vin pourpre. - Cuire de l'excellent vin rouge,
très vieux. avec du sucre, - de canne s'il est possible.- .Ne
pas laisser bouillir. - Faire griller pendant ce temps des oranges amères
aussi rouges que possible, piquées chacune d'un clou de girofle.
Quand les écorces sont boursouflées, rissolées,
on les presse au-dessus de la bassine où chauffe le vin. |
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CUISINE VÉGÉTARIENNE. - Épinards au vin cuit- Laver, égoutter, étendre
sur un linge - Tenir prête une casserole avec du beurre fondu,
sel, poivre; y jeter les épinards, et les cuire en les remuant
avec une cuiller et en ajoutant du beurre peu à peu, jusqu'à
cuisson absolue. Alors on arrose d'un verre de vin cuit, on laisse bouillir
cinq minutes, et l'on sert garni de croûtons. |
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RUSSIE. - Choux en salade. - On coupe du chou rouge que l'on blanchit à
l'eau bouillante salée. On l'égoutte, on le passe à
l'eau froide, puis on le fait cuire définitivement pendant une
demi-heure. Égoutté une dernière fois, il est assaisonné
avec du vinaigre, des jaunes d'oeufs durs écrasés, de l'estragon,
du poivre et de l'huile. |
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ARABIE. La chakchouka : Émincer des oignons et les faire sauter
dans de l'huile fine.- Beurre si l'on préfère.- Pour remplacer
le mouton séché au soleil, prendre du jambon fumé,
et le couper en dés : le jeter dans la casserole, avec des piments
doux et des tomates en rondelles. Laisser cuire doucement, puis ajouter
des oeufs battus, blanc et jaune ensemble, et tourner le tout ensemble
vivement. On sert garni d'oeuf frits sur des tranches de pain dorées
au beurre, et relevé fortement d'épices, selon les goûts. |
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ALLEMAGNE : Choucroute. - Assez ennuyeuse à préparer ; on
fait bien de l'acheter toute prête et de n'avoir qu'à l'accommoder.
On la lave dans l'eau chaude, puis on la met à la casserole avec
de la graisse d'oie, du beurre, un verre de vin rouge, un verre de vin
blanc. On couvre, on la fait cuire doucement pendant une heure, puis l'on
sert arrosé d'un roux. |
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TUNISIE : Chatchouka. - Dans un vase de terre allant au
feu, faire chauffer un peu de très bonne huile d' olive, jeter
dans cette huile assez chaude des oignons, des tomates et des piments
verts coupés en dés. Faire revenir en remuant la cocotte,
sans cuillère. Ajouter sel et poivre. Puis casser dessus cette
préparation un oeuf ou des oeufs, retirer du feu et laisser pocher
à la seule chaleur de l' huile. - On sert dans le plat de cuisson,
en saupoudrant de persil haché. - Le piment vert, usité
dans le pays, peut être remplacé par le piment rouge que
l' on trouve partout. |
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Angleterre : Sherry. - Aprés avoir indiqué
plusieurs boissons froides, je donne celle-ci que l'on peut à volonté
préparer glacée ou chaude. Il est utile de servir une consommation
brûlante, souvent en été et justement pour éviter
un refroidissement . - Préparer dans un bol un jaune d'oeuf, délayé
avec de la muscade râpée, du sucre en poudre, une cuillerée
de sherry et une de cognac. |
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France, vieille cuisine : Bouilli au pauvre homme, hors-d'oeuvre favori de Louis XV. - Je copie la recette telle qu'elle
était donnée dans l' Avis au peuple, publication
du temps : « Quand il vous reste du bouilli, il faut le couper en
tranches, l'arranger sur un plat, semer par-dessus du sel, du poivre,
du persil, de la ciboule hachée, y mettre un peu de graisse du
pot, une pointe de chapelure de pain. Faites-le mitonner sur de la cendre
chaude pendant un quart d'heures.» |
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Italie. - Canard à la Piémontaise Faire braiser avec du vin de Marsala,
des aromates et un peu de sauce tomate. Glacer, dégraisser cette sauce,
puis l'allonger pour la passer et la faire réduire ensuite. Dresser
le canard découpé avec ce « fond » auquel
on a ajouté des champignons secs, dits ; de Gènes, peu
flatteurs à l'oeil, mais très parfumés. Il n'y
en a de conserve chez les marchands de comestibles. |
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Cuisine ancienne : Maquereaux aux groseilles. On farcit ces poissons avec des groseilles épineuses, spéciales; celles-ci doivent être peu mûres, épluchées et débarrassées de tous leurs pépins. A la chair de ces fruits on ajoute de l'anguille de mer ou de hareng frais haché, du beurre, de sel, des fines herbes et un rien de cayenne. On cuit les maquereaux ainsi bourrés dans de l'eau salée, avec des oignons, carottes, etc. On les sert avec une sauce, encore aux groseilles, blanchies à l'eau de sel comme un légume quelconque, épluchées, épépinées, puis jetées dans du beurre chaud, qu'on allonge d'un peu de crème double avec une pincée de muscade.(pj315) |
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Roumanie : Scordolea de Racï. - Ce sont des écrevisses avec une mayonnaise
de noix. On cuit les écrevisses au court-bouillon ordinaire; puis
on prépare de la mie de pain trempée dans de l'eau ; à
peu près pilées ; un rien d'échalotes et un peu de
la cuison des écrevisses. On passe au tamis, puis on monte la mayonnaise
avec de l'huile, en battant comme de coutume. L'assaissonnement, avecou
sans une pointe d'ail, est l'affaire de goût, - plus ou moins relevé. |
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MIDI FRANÇAIS. - Soupe au chou. - Au pot-au-feu de boeuf ordinaire,
ajouter après qu'on a écumé : le chou blanchi,
du confit d'oie, du jambon, du saucisson d'Arles, du lard fumé.
Laisser mijoter a feu très doux pendant environ cinq heures.
La soupe se sert en trempant des lits de chou haché alternant
avec des couches de tranches de pain minces. En Auvergne, on ajoute
volontiers un peu de fromage râpé. |
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L'Italie : Pudding froid. - On peut l'exécuter avec des petits-fours
de desserts, cassés ou trop peu frais pour reparaître sur
la table. Briser ces fours en petits morceaux et les mettre dans un moule
ordinaire, par couches, en les alternant avec des raisins secs et des
fruits confits. |
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L'Italie; Risotto milanais. - Dans une poêle faire fondre, un peu de
beurre, puis grand il est liquide, y jeter le riz. - Remuer. -Ajouter
l'un petit verre de Marsala. - Remuer encore. - Mouiller de bouillon froid.
- Remuer toujours. - Au bout le vingt minutes à peu près,
verser le riz dans un grand plat beurré, y incorporer du parmesan
râpé, et un peu le safran si on l'aime. |
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BELGIQUE : Choux de Bruxelles. - L'assaisonnement national est celui-ci : après
avoir blanchi et bien égoutté, saler, poivrer et arroser
de beurre noir vinaigré très chaud. |
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-- Faire revenir du veau en morceaux ; obtenir
une belle couleur blonde ajouter une poignée de farine et couvrir
de bouillon. Assaisonner d'une pincée de cumin et de paprika, ou
à défaut de poivre de Cayenne. Laisser cuire doucement,
puis un instant avant de servir augmenter de, deux cuillerées de
crème aigre bien épaisse. Laisser encore bouillotter un
moment, puis présenter sur la table avec du riz ou des nouilles
au beurre |
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Bretagne : Entremet de pays. - Cuire à l'eau environ un litre de châtaignes ; les éplucher et les passer à la passoire, au dessus d'un plat, de manière qu'en y tombant, elles forment comme une sorte de vermicelle. On les sert avec de la crème fouettée, vanillée et sucrée, en garniture. P.-S. - Un lecteur demande les recettes de la soupe
aux châtaignes, de la fricassée de châtaignes à
la graisse, à l'huile et au lait, de la soupe aux gourganes, des
pois chiches en sauce. « Tous mets de la province », dit-il.
- Quelle province ?... Y a-t-il parmi nos correspondants quelqu'un de
bonne volonté qui veuille bien me venir en aide ? |
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Annam. - Entremets du pays, dont j'ignore le nom et que
l'on peut facilement exécuter surtout dans nos provinces méridionales
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ALSACE: carpe à la sauce verte. - Choisir une belle carpe et la laisser entière.
Hacher très fin un petit oignon, de l'ail, un bouquet de persil
et mêler le tout à un roux blond, relevé de sel et
poivre, allongé d'eau. Laisser réduire pendant un quart
d'heure, y mettre le poisson et faire cuire alors à feu vif. -
Ce poisson se mange froid, recouvert de la sauce, mais ne nageant pas
dedans. |
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ALSACE. - Tarte aux pommes. Faire la pâte avec un oeuf, une bonne cuillerée
de sucre, un bon morceau de beurre fondu dans du lait tiède. Ajouter
à celui-ci la farine, un verre à liqueur de rhum, et pétrir
le tout ensemble de façon à obtenir une pâte molle
que l'on étend sur un plateau beurré. |
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FLANDRES. La carbonade. - Prendre de la bavette de boeuf, maigre, et quantité
égale de poitrine de porc ; couper en morceaux assez gros ; saler,
poivrer et fariner; puis faire revenir au beurre, vivement, et placer
les morceaux bien égouttés dans une casserole avec des oignons
coupés fins, et, préalablement aussi passés au beurre.
On mouille alors le tout abondamment, complètement recouvert avec
du bouillon et de la bière, mélangés par moitié,
On ajoute un bouquet avec un peu d'ail, et l'on fait cuire très
doucement au four. |
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PAYS BASQUE. - Soupe rose et soupe verte. - A une bonne purée de potiron on ajoute
des haricots, des oignons blancs, des pommes de terre, cuits et passés.
Puis on mouille de lait, on lie avec du beurre fin, et assez abondamment;
on assaisonne. En même temps, on sert sur un plat très chaud
des croûtons, des petites langues de lard roussies, et des queues
d'écrevisses tout épluchées. Ceci constitue la soupe
rose. |
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ANGLETERRE. - Pâté de corbeaux : On ne plume pas la bête, on la dépouille
pour n'en utiliser que l'estomac. Par conséquent il en faut plusieurs
pour un pâté; |
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ALSACE. - Carpe à la sauce aigre-douce : Prendre une belle carpe, la vider, la couper en
morceaux, faire chauffer une cuillerée d'huile d'olive ou du beurre
et y mettre des rondelles d'oignons à revenir. Ajouter une cuillerée
de farine de manière à obtenir un roux blond, puis un peu
de vin, de l'eau, du sel, et laisser cuire pendant quelques minutes. Alors
on adjoint à cette préparation le poisson et son sang, plus
un petit morceau de sucre. |
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Provence. - (Brandade de morue). - Choisir de préférence une belle
morue à chair jaune ; la désaler, écailler, ébarber,
puis la couper en morceaux en les jetant dans une assez grande casserole
pleine d'eau froide. |
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ANGLETERRE: Gigot bouilli. - On coud le gigot, très serré dans
une serviette n'ayant pas le moindre goût de lessive, et on le cuit
ainsi dans un court-bouillon avec une poignée de foin, de l'ail,
des rondelles de carottes et d'oignons, de la muscade, du thym, du laurier,
sel, poivre, etc.., etc.. |
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Provence : L'aïoli-sauce. - Prendre une demi-livre de bonne huile d'olive,
six gousses d'ail et un jaune d'oeuf. Piler très fin, au mortier,
l'ail, puis y ajouter le jaune d'oeuf cru, un peu de sel, tourner dans
tous les sens avec le pilon, en laissant tomber l'huile peu à peu
comme si l'on faisait une mayonnaise. |
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Charlotte alsacienne. - Prendre quatre ou cinq belles pommes de reinette
; les couper en tranches minces après les avoir pelées,
bien entendu; y ajouter quatre ou cinq oeufs dont les blancs ont été
battus en neige ; sucrer et aromatiser de cannelle en poudre. Ajouter
une pincée de sel, des raisins secs bien épluchés,
une cuillerée à soupe de farine pour chaque oeuf, puis bien
battre le tout ensemble. |
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POLOGNE : Zrazes. - Prenez des biftecks bien aplatis, salés
et failes-les revenir tout doucement dans une mirepoix composée
de carottes, oignons, petits lardons, thym, laurier, persil, poivre en
grain. Ensuite, mouillez au bouillon et laissez cuire dix minutes. Dressez
sur un plat avec la garniture au milieu, la sauce dessus, accompagné
à part de purée de pommes ou de pommes frites |
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BOURGOGNE: La Meurette. ---Prendre des écrevisses, truites, brochets,
tanches, de grosseur moyenne; les couper en tronçons. Faire bouillir
un litre de vin vieux additionné d'un verre de rhum, d'un bouquet,
clous de girofle, deux gousses d'ail. Marcher à feu vif jusqu'à
ce que la sauce soit réduite de moitié ; alors on y ajoute
le poisson. Un quart d'heure d'ébullition suffit pour le cuire.
Lier enfin la sauce avec un peu de beurre manié de farine ; laisser
mijoter pendant dix minutes à feu doux. Trois tranches de pain
grillées, frottées d'ail, arrosées d'huile, seront
mises au fond d'un plat creux pour recevoir le poisson que l'on dresse
convenablement et sur lequel on verse la sauce passée au tamis. |
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AMÉRIQUE. - Oie à la Bostonienne. - Emplir la bête avec une farce
comme suit : préparer environ un litre de purée de pommes
de terre au beurre, sans lait ; sel, poivre; incorporer le foie de l'oie
passé au beurre, et haché avec un peu d'oignons, d'échalotes
et de persil. |
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AUTRICHE. Échine de porc à l'allemande. - On fait rôtir une échine de porc,
après en avoir enlevé la couenne et la majeure partie du
gras. Quand on a obtenu une cuisson de belle couleur, on enlève
la viande de dessus les os, on la coupe en tranches et on la replace sur
ceux-ci, dans la situation naturelle. |
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ITALIE. - Le zambaglione. - Délayer huit oeufs avec très peu
d'eau : y ajouter un quart de sucre en poudre et un bon verre de marsala.
Fouetter au-dessus du feu, sans laisser bouillir et servir chaud dans
des coupes de cristal ou de simples tasses. |
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BELGIQUE. - La trilée. -Emplir de bière blonde une soupière
d'argent, s'il est possible. Sucrer fortement avec de la cassonade fine
; découper dans |
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- Couper en dés un morceau de jambon fumé
et cuit ; faire ramollir de la mie de pain fin dans l'eau. - Dans une
terrine chauffée, ramollir du beurre, y ajouter des oeufs, le pain
dont on aura exprimé l'eau, du sel, une ou deux cuillerées
de farine. Former une pâte assez consistante ; ajouter le jambon;
former du tout des balles un peu plus grosses qu'un oeuf ; les jeter dans
l'eau bouillante et les y laisser cuire vingt minutes. - Servir dans un
légumier, avec du beurre de noisette à part. |
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ALSACE : Langue à l'écarlate - Après avoir bien lavé une langue, la mettre dans une terrine avec du gros sel, de l'ail coupé en morceaux, des feuilles de laurier et une bonne pincée de salpêtre - C'est celui-ci qui la rend rouge. On tourne la langue de façon qu'elle soit bien salée partout et on la laisse pendant une huitaine dans cette saumure. On la visite et on la retourne chaque jour. Une grosse pierre posée dessus est parfois nécessaire pour que bain dans la saumure soit bien complet. A la fin de la salaison, on opère une cuisson à l'eau simple, on enlève la peau, et l'on a les délicieuses langues qui se conservent assez longtemps(pj157) |
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GASCOGNE. - La Galimafrée. - Couper sur le milieu d'un jambon fraîchement
salé une tranche de trois à quatre centimètres d'épaisseur.
Enlever avec soin les petits débris d'os. Faire fondre et chauffer
dans une large casserole en terre une demi-livre de saindoux; y faire
revenir la tranche de jambon durant quelques minutes; ranger autour de
celle-ci cinq ou six petits artichauts tendres, parés et divises
en deux, une vingtaine de carottes nouvelles et autant de petits oignons. |
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BRETAGNE. - Les Grous. - On fait une bouillie de blé noir, très épaisse, puis on y ajoute un oeuf, dont le blanc a été légèrement battu. On laisse reposer et refroidir cette pâte. Ensuite on la coupe par tranches minces que l'on fait frire au beurre, et que l'on sert bien chaudes avec une couche de sucre en poudre (pj150) |
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Russie. - Le tstchi. C'est le pot-au-feu russe, qui se fait en mettant
dans l'eau et en procédant comme pour le nôtre de la poitrine
de mouton, une branche de fenouil, du poivre en grain, du sel. |
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Soles ou filets de sole au vin blanc. - On cuit dans un plat beurré, en mouillant d'un verre de vin blanc sec; ajouter un jus de citron, sel, poivre, la moitié d'un oignon coupé en tranches, un peu de thym et de laurier, une branche de persil. Quand la cuisson au four et bien arrosée est complète, retirer le poisson, le dresser sur un plat. D'autre part, passer la sauce, la faire réduire aux trois quarts, puis la lier aux jaunes d'oeufs et la fouetter sur le coin du fourneau jusqu'à consistance de pâte très molle. Ajouter du beurre peu à peu, environ 200 grammes, et servir sur la sole qu'on aura maintenue au chaud. Tamiser au besoin.(pj141) |
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Purée de tomates salée Ceci est une conserve d'hiver. On fait fondre
ensemble les tomates et le sel dans la proportion d'une livre de sel pour
quatre de fruit. On laisse bien égoutter, puis on passe au tamis
et on fait jeter un bouillon complet en remuant sur le feu avec la spatule
de bois. |
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Le sherry gobler. - Cette boisson, très à la mode,
est fort élégante, digne de figurer dans n'importe quel
« buffet » de soirée ou de réception. |
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Café glacé. - C'est un des rafraîchissements les plus
sains qu'on puisse autoriser en été. Il se prépare
avec ou sans crème. |
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- Boisson de luxe pour soirée ou buffet. |
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- Immédiatement après que les figues
sont cueillies, on les expose au soleil sur des claies ou des planches
qu'on rentre aussitôt que vient le soir. |
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Filets de soles à la Orly - Lever les filets ; les tremper dans du lait, puis les rouler, non dans la chapelure, mais dans de la farine. Faire frire et servir avec de la sauce tomate. On les enfile ordinairement deux à deux dans une brochette.(pj134) |
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Niokis àl'italienne. - Faire bouillir un quart de litre de lait et un
quart de beurre avec un peu de sel. Ajouter un quart de farine. Tourner
cinq minutes sur le feu. Puis mettre dans la pâte, les uni après
les autres, quatre jaunes d'ufs et les blancs fouettés. Avec
une cuiller à bouche trempée dans l'eau bouillante, enlever
des fractions régulières de cette pâte que l'on met
dans un plat beurré. Verser de l'eau dessus et laisser bouillir
cinq minutes. |
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Potage aux pois secs. - Faire tremper les pois dès la veille;
couper en petits cubes des oignons, carottes, poireaux et du lard de poitrine.
Faire revenir le tout avec beurre, thym, laurier. Ajouter alors les pois,
les recouvrir d'eau avec un peu de sel et les laisser cuire au four, s'il
est possible, doucement, jusqu'à ce que l'eau soit absorbée.
Alors les pois doivent être farineux et s'écraser sous la
pression du doigt. |
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Endives -- Un précieux légume
trop peu connu : Émonder et bien laver, blanchir pendant une
demi-heure à l'eau bouillante, rafraîchir ; les presser
avec le pilon dans une passoire, les hacher menu. |
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Potage Bagration. - C'est du classique en art culinaire. Voici la recette simplifiée : Avec un jarret de veau et quelques parures, faire un bouillon blanc. D'autre part, blanchir et cuire à blanc des ris et de la cervelle de veau. Dans une casserole, préparer un roux blond, mouiller avec le « fond » ou cuisson de ce veau; laisser dépouiller, puis dégraisser. Lier ensuite avec des jaunes d'oeuf au nombre de trois ou quatre; passer dans une autre casserole tenue au chaud par le bain-marie. Couper en petits morceaux les ris et cervelle, ajouter quelques champignons cuits, très blancs. Mettez-les dans la soupière, et versez le potage dessus. |
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Barbue à la Conti. Recette simple et fine, applicable
à d' autre poissons de mer. On prépare le poisson entier,
vidé, lavé et entaillé sur le dos. On le mets dans
une grande casserole avec un verre d' huile d' olive, un demi-verre de
bouillon, autant de vin blanc, assaisonnement et fines herbes. Mijotage
à feu très doux. Au moment de servir, égoutter, dresser
et masquer avec la sauce renforcée d' un peu de consommé
très réduit. Saupoudrer de persil haché. Le marché devient très abondant. Les asperges s' en vont. Les dernières, un peu sèches, peuvent être épointées, cuites à l' eau, passées en purée, incorporées dans des potages, ou servies sous des côtelettes de mouton. |
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Cuisine de ménage. Sans donner aujourd'hui précisément des recettes, je veux offrir aux ménagères quelques idées. Voici, par exemple, à l' usage des personnes qui aiment la nourriture tendre et légère, la blanquette que tout le monde fait avec de la poitrine de veau, mais qu' on n' a pas l' habitude de faire avec de la tête et du pied. - Les abatis de volaille assaisonnés de toutes les façons possibles, bien garnis avec des croûtons, de jeunes oignons, des crêtes de coq, des rognons de poulet, quand on en a, font des plats très délicats, surtout en été, alors qu' on peut les parfumer d' aromates tels que l' estragon, la sauge, le romarin. Nous sommes dans la meilleure saison pour l' agneau. Les côtelettes roulées dans du jaune d' oeuf et de la chapelure, frites à l' huile ou à la graisse, salée et servies très chaudes sur la purée de pomme de terre, sont excellentes. - Le gigot piqué d' estragon, vingt-quatre heures avant sa cuisson et rôti, devient très savoureux..(550) |
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La Cancoyotte Ce régal franco-comtois, qu'on appelle aussi
fromagère ou fromage fondu, est en honneur dans tous les pays meusiens,
bourguignons, vosgiens et haut-marnais. La recette nous en a été
fournie par une quantité de trop aimable correspondants qui ont
bien voulu éclairer mon ignorance absolue en cette spécialité
locale. Je choisis entre toutes les formules celle qui me semble la plus
claire, la plus simple, - en ajoutant que la réussite tient au
tour de main et à la qualité du lait employé. Enlever la crème du lait caillé naturellement. Faire ensuite chauffer celui-ci de façon à le séparer de la partie liquide, ce qui s'obtient après cuisson en tordant simplement dans un linge. On émiette alors la partie solide avec la main, puis on met dans un vase de terre ( éviter absolument le métal ) à "pourrir " - selon l'expression du pays. Pendant six ou huit jours, on remue cette pâte qui doit devenir jaune clair, -dans un local chaud et clos. Dans une casserole, toujours de terre, on place un morceau de beurre frais, et sans attendre qu'il soit fondu, on verse le fromage en remuant, en allongeant d'eau chaude, sur un feu doux. On retire après une ou deux minutes de cuisson. - Verser dans des bols et laisser refroidir..( 624 ) |
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- Potage aux jeunes oignons: On les prend petits, délicats; on les épluche, puis on les blanchies et on les saute au beurre avec un peu de sucre. On verse dessus le lait ou le bouillon nécessaire et l'on trempe avec des croûtons frits. - Assaisonnement plus ou moins relevé selon les goûts.(544) |
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Caramel au chocolat. - Exécution peu facile. Pour 5 tablettes de chocolat, 300gr. de sucre, 2 décilitres de crème, 1 cuillerée à bouche de miel, et une de glucose. Faire dissoudre le chocolat à feu doux dans un verre d' eau, ajouter le sucre, la glucose et le miel : échauffer peu à peu, en remuant avec la cuillère de bois, éviter que cela n' attache, quand l' ébullition se produit, modérer le feu, laisser aller en diminuant. Sur un marbre beurré, poser un carré à flan, beurré également ; verser la crème vite dedans. Quand le refroidissement est presque opéré, quadriller la surface avec une lame et couper ensuite en carrés.( 639 ) |
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Beignets aux pomme de terre. - Je recommande ce plat qui est un succès certain, non seulement sur la table de famille, mais comme garniture ou accompagnement d' un rôti, pour les dîners un peu cérémonieux. Avec de la purée très finement préparée avec du lait et du bon beurre, bien passée, on fait des boulettes grosses comme un très petit oeuf, que l' on frit dans de la pâte à pets-de-nonne. Servir très chaud, légèrement saupoudré de sel blanc. Et en faire beaucoup!... parce que généralement les convives en redemandent avec enthousiasme.(639) |
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Purée de potiron au sucre Ce plat de saison est très aimé des
enfants. Il leur convient parfaitement quand leur estomac est bon.On fait
une pâte assez consistante en cuisant le potiron dans très
peu d'eau. - Puis on fait fondre du beurre dans une autre casserole, pour
y verser cette pâte. On sale à peine et l'on sucre largement.
On laisse mijoter un instant et l'on sert dans un plat en saupoudrant
de sucre auquel on fait prendre couleur avec la pelle rougie. |
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13/10/2013 |