Le Petit Journal SUPPLÉMENT ILLUSTRE POUR LES MALHEUREUX |
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Il y a certains
objets que l'on ne veut ou que l'on ne peut conserver, et dont cependant
on a peine à se défaire, parce qu'ils ont appartenu à
des personnes chères ou qu'ils représentent certains souvenirs.
On ne saurait en faire un meilleur usage que de les donner aux malades
ou aux enfants pauvres. Le bien qu'on fait, la joie que l'on procure,
adoucissent singulièrement le sacrifice. L'héritage des
êtres aimés ne saurait tomber en des mains plus touchantes
que celles de la souffrance et de l'innocence. (pj295) |
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On assure que
pour arrêter un rhume de cerveau à son début, il suffit
de priser un peu de sel fin, blanc, de table, bien trituré. L'essai
est à tenter, toujours avec précaution, de peur d'irriter
la muqueuse. (pj307) |
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On ne sait pas
assez qu'a la porte de certaines mairies on affiche les offres
de travail. Or il est aussi utile de connaître ces tableaux pour
les patrons que pour les travailleurs. Le nombre des « sans-travail
» est effrayant; on l' ignore trop; et ce qu'il est bon aussi de
faire savoir, c'est que l'été est peut-être plus dur
aux pauvres, dans les villes, que la saison rigoureuse, parce que tous
les riches se dispersent et que les petits métiers ne trouvent
plus à s'exercer. L'émigration en bloc, qui est pure affaire
de mode, est donc une calamité toute moderne de plus pour les nécessiteux-
(pj306) |
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L'huile de foie
de morue si préconisée ne convient pas aux personnes qui
ont des dispositions à certaines maladies de la peau. Il est évident
que toutes celles à qui l'on interdit le poisson doivent s'abstenir
d'huile de foie de morue. On remplace celle-ci par un verre à liqueur
d'huile d'olive, pris avant le repas. On assure que ce régime préserve
absolument du rhume si on le suit à partir d'octobre jusqu'au printemps.
De plus, on a vu des maladies du foie céder à ce simple
traitement. Supprimer le vin, et boire un peu d'eau de Vichy, ou simplement
prendre de temps en temps un peu de bicarbonate de soude. (pj304) |
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Voici un rafraîchissant
très simple et peu connu : une cuillerée chaque jour de
racine de réglisse réduite en poudre. Le goût est
bon ; si on aime pas la sensation sablonneuse dans la bouche, on enveloppe
dans une hostie. |
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Les varices non
ouvertes et les varices internes occasionnent souvent des crampes nocturnes.
On éprouve du soulagement, et l'on prévient souvent aussi
ces souffrances par un massage que le premier venu exécute, moins
bien qu'un masseur, cela se conçoit, mais suffisamment pour la
circonstance. On se place devant le malade, puis avec les deux mains enduites de cold-cream ou de vaseline, on « remonte » la jambe de la cheville au genou, en serrant un peu fortement, en appuyant le mieux possible. (pj301) |
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L'art dentaire
a fait des progrès merveilleux, et aujourd'hui, il n'est plus
personne qui consente à ne pas soigner sa bouche, et à
ne pas remplacer les dents perdues par des dents artificielles. On s'
habitue vite même à un dentier complet lorsqu' il est bien
fait. Seulement il faut avoir la patience de ne pas irriter les gencives
en voulant manger trop tôt comme tout le monde. Il est prudent
durant une semaine de s' en tenir aux potages, puis peu à peu,
en s' accoutumant, d' arriver aux aliments plus durs. |
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Lorsqu' il
y a chute, coup, contusion quelconque, un vieux moyen excellent est
de frictionner avec du beurre salé. Bien entendu, il ne faut
pas user de ce procédé quand il y a blessure. |
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Un savant nous
assure que pour combattre la peur, le trac, si connu de tous ceux qui
passent des examens ou qui doivent se produire en public, il suffit de
boire quelques minutes avant l' instant fatal un quart de verre d' eau
sucrée, avec cinq ou six gouttes de laudanum. Il se produit, paraît-il,
un apaisement des nerfs, une tranquillité du cerveau, absolument
extraordinaires, lesquels rendent maître de soi l'infortuné
pateint. ( pj310) |
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Il s'est fondé
en Belgique une oeuvre ayant pour but de recueillir les écailles
de moules et d'en faire une poudre excellente, paraît-il, pour le
polissage des glaces et des meubles.- Elle est vendue au profit des pauvres. (pj318) |
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Quand
on donne de vieux effets à des indigents, on double la valeur de
l'objet en l'offrant raccommodé, remis autant que possible en bon
état, et nettoyé s'il en est besoin. C'est parfois le moyen
de faire deux charités, en laissant quelque pauvre ouvrière
exécuter à bas prix ces humbles travaux. (pj315) |
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On arrête
les dysenteries anciennes, presque incurables, en plaçant sur
les reins une botte de pourpier ordinaire, cultivé dans les jardins,
- bien pilée. |
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Recette communiquée
pour la destruction des verrues et poireaux :-Faire tremper un zeste de
citron un peu épais dans du vinaigre très fort, pendant
quarante-huit heures. Poser le zeste par son côté blanc sur
la verrue, le soir en se couchant ; maintenir avec un linge. Répéter
cela trois soirs de suite. - Au bout de quelques jours, la verrue tombe,
séchée, morte. (pj277) |
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Le thé
de vigne rouge est un excellent régulateur du sang. Il est recommandé
dans le médecine des « simples » aux personnes apoplectiques
et à toutes celles chez qui la circulation laisse à désirer. - Dans les cas de brûlures légères, le marc de café appliqué immédiatement, pas trop froid, cause un soulagement instantané. - Ceci est précieux à savoir pour les cuisinières qui ont le danger et le remède si près d'elles. - Tenir dans l'eau de table une cuillerée de graine de lin crue est un vieux moyen pour se rafraîchir. On ne change les graines que quand elles sont ramollies à l'excès, car elles doivent être gonflées pour communiquer à l'eau un peu de leur vertu lénitive. Cette boisson n'a aucun goût (pj276) |
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De douces frictions
sur tes tempes, autour des yeux, avec le baume de Fioraventi, vendu chez
tous les pharmaciens fortifient souvent beaucoup les vues affaiblies et
soulagent certaines névralgies. (pj274) |
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Les démangeaisons
quelles qu'elles soient constituent un véritable supplice. A tort,
trop souvent, on les attribue à la pauvreté du sang, et
l'on se met à un régime fortifiant qui leur est absolument
contraire. Il est fort difficile d'en triompher car elles proviennent
souvent de causes absolument différentes. Ainsi on a connu des
personnes chez qui elles augmentaient après un repas où
elles avaient mangé du veau. On peut toujours essayer de ce régime-ci
: bicarbonate de soude dans un peu de pain à chanter, avant le
déjeuner et le dîner ; pas de vin, même trempé
d'eau, pas de bière, encore moins de liqueurs, très peu
de viande, pas de poissons ni de salaisons, pas de fromages forts. Le
plus possible de lait, de fruits, de légumes.... Laxatifs légers
et continués. Ablutions aussi chaudes que possible avec
un peu de menthol ou d'alcool de menthe. - Badigeonnages si l'on veut
avec un peu de glycérine allongée d'eau, contenant du bismuth
et un rien de menthe. (pj273) |
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Les vieilles
médications par les « simples » produisent souvent
des effets extraordinaires. En tous cas, comme elles sont sans danger,
on peut presque toujours en essayer. |
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A la personne
de Russie qui demande le moyen de se débarrasser de certains sables
rouges dont elle constate la présence dans son vase nocturne, on
peut conseiller d'essayer du cidre comme boisson à ses repas. Ceci
est parfois excellent pour les légères affections des reins (pj214) |
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Recette, envoyée
par un de nos lecteurs pour la cuisine des indigents. - Hacher menu du lard. L'arroser de sang de mouton, que le boucher peut recueillir; laisser cailler et faire frire en ajoutant du sel (pj213) |
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Les malades éprouvent
souvent un profond dégoût du « pain à chanter
» dans lequel on leur fait absorber certains médicaments.
Cela tient à ce qu'on emploie l'hostie tout entière, quand
il serait possible de la diminuer considérablement avec des ciseaux.
Un peu d'habitude permet d'envelopper une dose de poudre médicinale
quelconque, assez volumineuse, dans un rond ou un carré de pain
azyme de très petite dimension. On doit savoir que le pharmacien
livre celui-ci non pour être consommé tel qu'il est, mais
pour qu'on puisse l'arranger comme on le désire. (pj203) |
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Pour faire mûrir,
aboutir et vider à fond les abcès, appliquer des cataplasmes
de farine de seigle et d'huile de colza non épurée, - tout
ce qu'il y a de plus naturel. - On laisse macérer pendant douze
heures avant de se servir de cette préparation que l'on emploie
à froid, un peu épaisse dans un linge clair comme le lin.
On renouvelle deux fois par jour jusqu'à ce que l'abcès
soit parfaitement nettoyé. (pj200) |
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Recette communiquée
par un lecteur obligeant Un plat qui ne coûte rien, attendu qu'il
est confectionné avec le sang des poulets et canards que les marchands
de volailles jettent ordinairement. On peut le leur demander, ce sang,
qui se coagule très vite et qui ensuite frit dans la graisse est
extrêmement nourrissant. Il parait que ce mets est très en
honneur dans le Sud-Ouest de la France. (pj197) |
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Communiqué
par un lecteur : réactif contre les refroidissements. - Faire infuser dans deux bouteilles de bon vin blanc 30 gr. de racine de raifort et une forte poignée de feuilles de pervenches pilées. - Filtrer après 48 heures. - On prend un verre de cette infusion tous les matins pendant huit ou neuf jours, deux heures avant de se lever. Se bien couvrir et provoquer une transpiration qui devient abondante et guérit promptement les maux contractés. (pj191) |
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Une excellente
paillasse pour les berceaux, pour le lit des malades, est la garniture
de balles d'avoine. On en fait également des coussins remplaçant
très hygiéniquement les ronds de cuir ou de caoutchouc.
C'est frais, doux et très sain. Il en faut environ deux litres
pour un coussin. Cela ne coûte que quelques sous. (pj212) |
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Les malades longtemps
tenus au lit finissent par souffrir considérablement des positions
invariables, et souvent on éprouve de grandes difficultés
à glisser sous eux soit des bassins, soit des appareils de pansement.
Un peu de poudre sur ces objets facilite l'opération. Le lycopode,
l'amidon. le riz pur, l'iris même, toujours pur, font parfaitement
l'affaire (pj178) |
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Les recettes les
plus simples étant souvent les meilleures pour la guérison
des maux de la pauvre humanité, on peut sans danger, lorsqu'on
est délicat de la poitrine, user du médicament que voici,
et qui est parfois souverain: Dans un litre mettre avec de l'eau la valeur de deux francs de sucre candi et de deux francs de safran en poudre. Faire fondre, et obtenir une belle couleur de grenadine. -Prendre par cuillerées. Les fervents affirment qu'il faut que la préparation ait passé quarante-huit heures dans un puits pour être efficace. Il est facile d'y faire descendre la bouteille avec une corde et un poids, si l'on veut être consciencieux. (pj175) |
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On sait que rien
n'est plus difficile à guérir que les maladies d'estomac.
Souvent la meilleure médication est une simple affaire de régime.
Or, il en est un qui donne parfois des résultats inespérés,
surtout lorsque l'appareil digestif tout entier, y compris les voies intestinales,
est atteint : c'est de se nourrir exclusivement d'oeufs et de fromage
mou, avec du pain, cela va sans dire, mais en petit quantité. (pj172) |
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En réponse
au lecteur qui souffre de névralgies faciales, on ne peut que lui
conseiller de faire vérifier sa denture. Le mal qu'on cherche à
guérir dans la tête par l'antipyrine et autres remèdes
à le plus souvent sa source dans la bouche, dans une toute petite
carie invisible. On n'a pas besoin de se faire arracher les dents à
tort et à travers, comme le font les impatients, mais simplement
de les faire aurifier. Si la dent est trop mauvaise, et que, barrée,
elle soit difficilement extractible, on en fait détruire le nerf (pj171) |
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On parle beaucoup
en ce moment d'une théorie contre l'insomnie et même l'anémie
du cerveau, laquelle consiste à coucher les pieds plus haut que
la tête, ou tout au moins, le corps allongé horizontalement,
sans oreiller. - Le système peut avoir du bon, car il s'appuie
sur une loi naturelle qui veut qu'à l'état de repos, l'homme
s'allonge simplement par terre. Les lits sont raffinement de civilisés
; et l'on sait combien sont souvent fâcheux les effets de la civilisation.
Mais on ne saurait trop recommander aux personnes qui voudraient essayer
de la méthode préconisée plus haut d'y arriver très
graduellement. Un brusque changement dans les habitudes ne serait pas
sans danger. Le moindre est une petite congestion, des étourdissements,
des troubles du coeur. Ce sont surtout les gens travaillant beaucoup de
tête qui doivent être prudents à cet égard. (pj169) |
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La toux étant
rebelle et capricieuse, cédant tantôt à un médicament,
tantôt à un autre, il est toujours utile de propager les
recettes qui guérissent certains cas, et que l'on peut employer
sans danger. Voici un simple calmant --Sirop de gomme ..........60 grammes --Eau de laurier-cerise ....60 gouttes --Eau distillée................120 grammes A prendre en agitant le flacon, par cuillerées d'heure en heure, à certaine distance du repas. Dose plus ou moins forte selon l'âge, et le tempérament. (pj166) |
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-Très
vieux remède contre le choléra, dû à un marin
sorti indemne des plus affreuses épidémies: A titre de préservatif
au moins, il mérite d'être connu. Dès le début
de l'indisposition, faire roussir au beurre trois gousses d'ail, et les
mettre à bouillir dans un demi-litre d'eau: Avec cette eau tremper
une soupe au pain fortement poivrée. - Aussitôt après avoir mangé cette soupe, boire un quart de litre de vin rouge dans lequel a bouilli gros comme une noix d'anis étoilé. Bien chaude et bien sucrée, cette boisson doit être prise au lit. - En deux heures on est débarrassé. (pj166) |
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Dans tous les
cas de névralgie, maux d'oreilles, maux de dents, on croit que
la chaleur de l'ouate est suffisante pour le traitement de ces souffrances
si aiguës. C'est une erreur. Il faut une chaleur presque brûlante
pour amener la dilatation, ce travail des organes enflammés. L'eau
chaude dans des sacs de caoutchouc est excellente. On peut s'y appuyer
comme sur un petit oreiller. A défaut, se servir de linges bassinés,
de brique enveloppée, de tout moyen équivalent. (pj168) |
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Le chat est
souvent l'unique ami de bien des solitaires; c'est pourquoi il ne faut
pas dédaigner un avis touchant ce modeste camarade des humbles. |
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Très
vieille recette, plus que centenaire, très efficace contre la
toux : sirop de marrube blanc. |
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Les personnes forcées de ne jamais interrompre leur vie active, et obligées de travailler, les femmes surtout, lorsqu'elles se sentent mal disposées, nerveuses, peuvent de temps à autre recourir à l'éther, dans des proportions très petites. Cinq gouttes pour un verre d'eau suffisent. On se trouvera beaucoup mieux d'absorber cette sorte de potion gorgée par gorgée durant toute la journée que de boire tout d'un seul coup.(pj161) | ||
Beaucoup de personnes souffrent des reins et savent que leurs douleurs proviennent d'une certaine difficulté qu'elles éprouvent à satisfaire l'un de leurs besoins les plus naturels. En ce cas elles essayent généralement de la tisane de queues de cerises. Si cela ne leur réussit pas, elles pourront sans inconvénient essayer d'infusion de barbes de maïs. De plus, porter une petite cordelette de chanvre en ceinture n'est pas difficile... C'est un remède de bonne femme suisse. Mais on reconnaît que le chanvre dégage un peu d'électricité au contact de la peau chaude et que cela est très sain.(pj159) | ||
En cas de saignement de nez violent, essayer de respirer un peu de poudre de tanin. Le remède est sans danger. Si les hémorragies sont fréquentes, on peut ne pas attendre qu'elles se produisent et priser de temps à autre par précaution une pincée de tanin. Cependant, ceci ne serait pas prudent hors du cas où les accidents proviennent de faiblesse ; au contraire, il faut laisser la nature agir toutes les fois que le malade est sanguin.(pj157) | ||
Contre la fièvre ; remède très usité dans les pays de malaria : couper un citron en tranches et le bouillir dans la valeur de trois verres d'eau. Laisser réduire d'un tiers ; passer et faire reposer toute une nuit. Boire ensuite et recommencer plusieurs jours de suite. Les bonnes femmes prétendent qu'il faut préparer cela dans une casserole de terre n'ayant jamais servi... Ce qu'il y a de certain, c'est que les médecins reconnaissent l'efficacité du procédé (pj152) | ||
Remède
communiqué par un lecteur pour le soulagement et la guérison
des ongles incarnés. Il suffit de limer avec une petite lime douce la partie supérieure de l'ongle, sur toute sa longueur. On l'amincit de la sorte tant qu'on peut supporter le frottement de la lime, et en ayant soin de ne pas faire saigner. L'ongle se redresse, ce qui produit tout de suite un grand soulagement. On persévère au fur et à mesure que l'ongle repousse, et l'on arrive ainsi sans frais, sans ennui, soi-même, à complète guérison (pj151) |
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Le surmenage épuise tous les êtres et conduit à une mort précoce. Par conséquent, tous ceux qui emploient des bêtes de somme devraient se persuader qu'abuser de leurs forces, c'est non seulement une cruauté, mais un mauvais calcul. L'intérêt même ordonne de les ménager. (pj149) | ||
Les personnes obligées à de grandes marches souffrent souvent beaucoup d'une excessive délicatesse des pieds. Pour durcir ceux-ci, on les immergera fréquemment dans une décoction d'écorce de chêne que l'on trouve chez tous les herboristes(pj141) | ||
Très souvent les chiens lorsqu'ils vieillissent ont les yeux obscurcis par une peau mince qui se forme sur le globe. Quand le cas n'est pas très grave, il suffit de souffler un peu de sucre candi en poudre, à l'aide d'un chalumeau ou d'un tuyau de pipe, dans l'oeil malade pour détruire la pellicule naissante, et cela sans souffrance pour l'animal.(pj148) | ||
Toute personne appelée à donner des soins aux malades dans les cas d'épidémie cholériforme se trouvera préservée de toute contagion en surveillant son hygiène et en prenant, toutes les fois qu'elle devra approcher du danger, un verre à liqueur de la préparation suivante : 40 centilitres d'alcool à 36 degrés, 12 gouttes d'essence de menthe anglaise, 12 grammes de laudanum de Sydenham, 200 grammes de sucre et 60 centilitres d'eau (pj140) | ||
Si l'on s'est entré un écharde ou une épine dans le doigt, surtout sous l'ongle, et que l'inflammation semble s'y mettre, essayer tout de suite de quelques bains du doigt dans de l'alcool camphré. Il en faut environ une demi-douzaine, à plusieurs heures d'intervalle. Si la peau se soulève et tombe il n'y aucun inconvénient. Sans aucune douleur, on aura peut-être réussi à éviter une désagréable petite opération. (pj138) | ||
Lorsqu'on est obligé d'immobiliser un enfant ou un animal pour lui faire quelque opération délicate surtout à la tète, au visage, aux yeux, aux oreilles le meilleur moyen de paralyser ses mouvements sans le blesser est de le rouler dans un drap; bras ou pattes au corps, bien entendu.(pj137) | ||
S'il arrive qu'un insecte pénètre dans l'oreille d'une personne, il faut bien se garder de vouloir l'extraire brutalement. L'animal, effrayé, s'enfonce davantage ou l'on blesse l'organe très délicat en y introduisant un outil quelconque. Le mieux, en attendant un médecin ou quelqu'un d'expérimenté, est de souffler do la fumée de tabac dans l'orifice de l'oreille, ce qui souvent fait sortir l'insecte, ou encore de placer un petit morceau de viande à l'entrée du conduit auditif pour tâcher de l'attirer.(pj136) | ||
La première des charités c'est de faire vivre sainement ses serviteurs. Chacun veillera à leur procurer coucher propre, nourriture convenable; eau pure, surtout en temps d'épidémie. Au fond des campagnes, le patron doit se persuader qu'il a charge d'âmes et qu'il serait aussi criminel en faisant boire, par exemple, une eau contaminée à ceux qui sont sous ses ordres, qu'en les empoisonnant avec un toxique volontaire.(pj135) | ||
Dépuratifs
du sang, par les plantes |
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Le plus économique des désinfectants pour les plombs, éviers, fosses, etc., etc., est le sulfate de cuivre. On en peut mettre aussi dans les récipients qui servent à recevoir les déjections des malades atteints de maladies contagieuses. On ne saurait trop recommander la propreté et les précautions en pareil cas.(pj131) |
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Voici un
moyen demandé pour guérir du ver solitaire, système
absolument sans danger. La dose indiquée ici pour tempérament
ordinaire peut être augmentée. |
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07/02/2024 |