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Le Petit
![]() SUPPLÉMENT ILLUSTRE MOTS POUR RIRE |
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Gontran
au chevet de son oncle - Ayez confiance, vous dis-je... Vous guérirez certainement ! Le moribond, désignant du regard les quatre médecins qui discutent tout bas dans un coin de la chambre -Non. .. ils sont trop!... (pj295) |
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Retour
de voyage de noces - Et ton mari, demande Mme B... à son amie, a-t-il été gentil ! - Presque trop ! répond la jeune femme ; on finissait par croire que nous n'étions pas mariés. (pj288) |
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Entre
médecins : - Comment faites-vous, mon cher confrère, pour être payé intégralement? - Je ne soigne que les belles-mères. Si elles guérissent, leurs filles me payent bien; si elles meurent, leurs gendres me payent encore mieux .... (pj299) |
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Entendu
aux examens du Conservatoire, entre partisans et détracteurs
d'une belle personne qui vient de chanter du Rossini ; - Parole ! elle a un million dans le gosier, cette petite. - En fausse monnaie, alors, du moins s'il faut en juger par les sons qu'elle émet. (pj301) |
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Chez le marchand de vins, entre valets de chambre
: |
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-Voyons,
Charles, vilain malpropre, retire donc le doigt de ton nez. La grand'mère, à demi-voix ; - Quand on est enfant, on se met le doigt dans le nez. Quand on devient homme, on se le met dans l'oeil. (pj301) |
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Tata.
- Et ton papa, à toi, qu'est-ce qu'il fait ? |
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Un
professeur interroge un jeune cancre sur la grammaire. |
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Chez
le juge d'instruction . |
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Au bord de la mer. |
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Examen
de géographie : - Vous connaissez un peu la flore et la faune de l'Afrique ? - Oui, monsieur. Silence pénible. L'examinateur facétieux : - L'aphone, c'est vous, mon ami...allez vous asseoir ! (pj315) |
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Un
de nos confrères, récemment décoré, porte
un microscopique ruban de la Légion d'honneur. - Ce n'est pas par modestie, répondit-il, hier, à un ami qui lui demandait la raison de celle bizarrerie : ça se voit moins, c'est vrai, mais ça se remarque plus. (pj276) |
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Cri
du coeur. - N'est-ce pas, papa, que tu es chevalier de la Légion d'honneur? - Oui, mon enfant.Quel bonheur! il y aura des soldats à ton enterrement ! (pj276) |
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Après dix ans de
mariage ! Monsieur et madame sont en wagon. - Mon ami, prêtez-moi donc un instant le journal que vous lisez. - Oui, chère amie, au prochain tunnel. (pj276) |
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Au baccalauréat
moderne : L'EXAMINATEUR, très ferré sur la géographie commerciale. - En quelle année les Français firent-ils leur première récolte sur les palmiers de Biskra? L'ÉLÈVE. - Je vous demande pardon, monsieur l'examinateur, mais je n'ai pas la mémoire des dattes. (pj272) |
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Entre petites cabotes. - Mon mari est d'une jalousie!...m'a juré que si je le trompais, il viendrait se tuer dans ma loge... - Quelle blague!... On ne se tue pas dans une loge... Ça ne s'est jamais vu... - Allons donc. Et Marat ? - ? - Est-ce qu'il n'est pas mort dans une baignoire ? (pj272) |
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Au corps de garde |
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Une femme
malheureuse en ménage s'épanche dans le sein d'une amie
de pension. |
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Entre bohème
: |
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X ... , Un brave rentier,
fait des remontrances à son fils, qui met trop facilement la
main au gousset dès qu'un ami lui demande un service. |
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Pourquoi n'es-tu pas venu
me voir à la campagne? - J'ai craint de te déranger. - Allons donc ! Tu venais bien, à Paris. Oui, mais alors tu habitais tout près de chez moi ! (pj203) |
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Dans une école
américaine : |
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Arithmétique
enfantine. |
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Un mot d'enfant. A chaque sortie qu'il fait, Tomy est étonné du nombre considérable de saluts qu'on échange avec son grand-père qui l'accompagne ; aussi, après réflexion, avec un sourire. - Sais-tu, grand-père, lui dit-il, que tu auras joliment du monde à ton enterrement! (pj196) |
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Bébé va
se coucher et maman lui fait faire sa Prière du soir. - Maman, fait tout à coup Bébé s'interrompant, pourquoi demande-t-on tous les soirs au bon Dieu le pain quotidien ? Il serait plus simple de le lui demander tout de suite pour une semaine ... ça le dérangerait moins... La mère, un moment indécise : - C'est que, vois-tu, le bon Dieu sait bien que nous n'aimons pas le pain rassis ! (pj 211) |
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Un couple sort de la mairie Lui. - Mon Dieu ! comme vous êtes troublée; c'est à peine si vous avez pu prononcer votre « Oui ». Elle, naïvement. - C'est vrai... oh ! mais je le dirai mieux, une autre fois ! (pj176) |
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M. X..., député
sortant, resté sur le carreau, vient de solliciter et d'obtenir
dans une grande administration financière un emploi auquel il était
merveilleusement préparé: Ses fonctions consisteront à encaisser les chèques. (pj176) |
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Guibollard prend un fiacre
pour aller voir un ami. Celui-ci n'est pas chez lui. Guibollard rentre furieux à la maison - Dépenser quarante sous de voiture pour me casser le nez contre la porte de cet imbécile !... C'est vexant !... Si j'avais su ne pas le trouver, au moins j'y serais allé à pied! (pj173) |
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X...est chauve, extrêmement
chauve, par devant, par derrière et sur les côtés;
mais il ne veut pas qu'on le lui dise. Il change de coiffeur à la première allusion que se permet celui-ci. Son dernier a trouvé un « truc » excellent pour rester en grâce. Après s'être livré sur la tête de son client aux diverses opérations de son art, il approche une glace à main et demanda: - Est-ce que les cheveux de monsieur ne sont pas un peu trop longs ? (pj171) |
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Mots d'enfants: René, qui a d'assez mauvaises places, parle d'un camarade qui, au contraire, est toujours le premier dans toutes les compositions. Voilà, lui dit son papa en esquissant un brin de morale, voilà un enfant dont je voudrais être le père. - Oh! non ! tu vas voir. - Pourquoi ? Parce que son père est mort sergent au Tonkin. (pj168) |
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Réflexion judicieuse
d'un pilier de tripot: - C'est tout de même bien étrange : plus un cercle est ouvert, plus il est exposé à être fermé. (pj166) |
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Dans le cabinet du juge d'instruction : |
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Dans un restaurant modeste. - Garçon, depuis combien de temps votre patron a-t-il acheté ce merlan ? -Monsieur, je ne sais pas, je vais demander à la caisse. Je ne suis ici que depuis trois semaines. (pj164) |
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Rue Lafayette, huit
heures du soir. |
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On demandait des renseignements
sur un banquier dont la vie privée n'est pas faite pour donner
grande confiance. |
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Au mess. |
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Un de nos amis était
hier, dans l'après-midi, chez un pâtissier. Il voit entrer un enfant de neuf à dix ans, un bambin du peuple. Montrant un gâteau, le petit demande combien. - Cinq sous. - C'est juste ce que j'ai. En allongeant ses cinq sous, il regarde avec envie un autre gâteau. Mais il n'a pas de quoi le payer. Notre ami lui dit ; - Prends-le donc... je te l'offre. - Merci, monsieur. Et il le prend. - Reprends tes cinq sous, ajoute notre confrère ; je t'offre l'autre aussi. - Oh! non, monsieur : celui-là, je veux le payer... c'est pour maman ! (pj157) |
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Un malheureux poète
pénètre timidement chez le directeur d'une grande Revue. |
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La scène se
passe chez un dentiste. |
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.Au restaurant - Dites-moi, Baptiste, c'est bien du canard sauvage que je mange là? - Oh ! oui, monsieur, tellement sauvage qu'il a fallu lui donner la chasse un bon quart d'heure dans la basse-cour avant de l'attraper.(pj148) |
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Un mot d'enfant. |
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En Amérique. Deux adversaires se battent en duel au fusil. Arrive un gendarme - Ces messieurs ont sans doute leur permis de chasse ? demande-t-il (pj148) |
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Entre boulevardiers - Alors, c'est décidé, tu te maries dans les premiers jours de septembre. Quels seront tes témoins? - Je ne les ai pas encore choisis. Je prendrai deux amis doux et conciliants, peut-être parviendront-ils à arranger l'affaire.. (pj140) |
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- Tu ne sais pas, maman,
dit Lili, la petite Clotilde a été mise au pain sec. - Mais toi, tu avais une pomme, il fallait partager avec elle. - J'ai partagé son pain sec. (pj138) |
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Guibollard rencontre sur
le boulevard un de ses amis qui lui annonce tout joyeux : - Cher camarade, je suis père.. . - Mes compliments... Je parie que c'est un garçon... - Non, c'est une fille! - Avoue que je ne me suis pas trompé de beaucoup! (pj137) |
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Style
administratif. Au registre des naissance d'une commune de la Nièvre : « Ce jour, 17 avril 1892, la femme Zoé Valide a donné le jour à un enfant aveugle féminin. » (pj137) |
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Le jeune Népomucène
est questionné sur l'histoire moderne; il bafouille en narrant
la retraite de Russie. |
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-- Ah ! grand'mère,
vous voulezvous rajeunir ? |
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Un chef de bureau
à un comptable, le soir : |
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Au dessert, en province,
on demande au curé de l'endroit quelques secrets de confession. |
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Deux propriétaires
visitent des terrains à vendre dans le quartier des Invalides. |
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Un domestique modèle |
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Une jeune veuve se
marie douze mois après avoir perdu son premier mari. |
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-- Savez-vous comment
on a surnommé le mari de la belle Mme X... dont le maquillage
célèbre lutte désespérément contre
" l'irréparable outrage" des années ?... |
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Dans un salon de coiffure. |
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Au restaurant : |
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Le petit Dédé,
que son père promène dans la campagne, ne cesse de poser
des questions. |
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En cour d'assises. |
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Un cocher trouve dans
sa voiture un magnifique lièvre ; il s'empresse de la porter
chez le commissaire de police. |
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Mlle Lili est très
appliquée à son devoir. Tout à coup, s'interrompant
: |
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Une enquête
est ouverte sur la dénomination à donner aux canots automobiles. |
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Sur le boulevard,
deux flâneurs dévisagent les passantes. |
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A l'examen du certificat
d'études : |
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Entre pêcheurs
à la ligne. |
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La maîtresse
d'école à un petit écolier qui pleure : |
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Rosette a six ans. |
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Aux Tuileries. |
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Lors du dernier enterrements
d'un membre de la famille des Rothschild de Londres, on aperçut
devant la maison mortuaire un monsieur qui pleurait de tout son coeur.
L'ordonnateur des pompes funèbres s'approche de lui. |
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Nos bons domestiques. |
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On fait approcher
Bob du berceau où reposent deux nouveaux petits frères,
deux jumeaux. |
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Les enfants terribles
et leurs questions embarrassantes : |
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A la gargote. |
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Entre gosses : |
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Toto, cinq
ans, revient de la pension où il s'est montré fort indocile
: |
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Papa annonce
à Lili qu'elle a une petite soeur. |
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Au restaurant à
prix fixe : |
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Galurin assiste à
la lecture du testament d' un de ses parents qui lui a laissé
quelques petites rentes. |
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Fragment de dialogue
entendu dans un cercle : -- Dites -moi, cher ami, comment faites-vous pour avoir toujours de l'argent, en dépit de la déveine qui vous poursuit ? -- Je ne paie jamais mes vieilles dettes . Et les nouvelles ? -- Je les laisse vieillir . ( pj733) |
||
Distinguo. |
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Au bal : |
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Petit cours de géographie
: |
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Un père passe
avec son fils devant l'Hôtel des Invalides. Deux pensionnaires,
installés dans leurs fauteuils roulants, dorment au soleil, la
pipe à la bouche : |
||
Les difficultés
de la vie |
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Les enfants terribles. |
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Le professeur à
ses élèves : |
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A la tribune : |
||
Le Précepteur.
-- La chaleur a la propriété de dilater les corps. Le
froid, au contraire, les condense et les rapetisse. |
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Toto demande deux
sous à sa maman. |
||
A une exposition de
céramique. |
||
En lisant les " Déclaration
de faillites " . |
||
Un jeune danseur,
que le rythme troublant d' une valse incite à la poésie,
fort galamment et amoureusement demande à la jeune fille qu'
il enlace: |
||
Sur le boulevard. |
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A la ferme |
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On demande à
Calino si, malgré son deuil, il ira, cette année, au bord
de la mer. |
||
Nos bons domestiques. |
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Dictionnaire : |
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Chopinard est un bohème
dépenaillé qui vit de fromage et de bière, au hasard
des brasseries. |
||
Le banquier Z... vient
de déposer son bilan. |
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- Vous avez un frère,
n'est-ce pas, monsieur? demande Mme Crétinot. |
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En police correctionnelle. |
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Entre deux penseurs
plaisants: |
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Pendant la leçon
de calcul, le maître s' adressant à un de ses élèves: |
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Les gaietés
de l' annonce. |
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Un père, voulant
juger des progrès de son fils, l' interroge sur la grammaire
: |
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Mme Durapiat, pour
qui un sou est un sou, revenant du marché : - Aujourd'hui, les
légumes ne sont pas abordables. |
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*Entre
amis - Un conseil. Je veux me marier, mais j' hésite, car j'
ai le choix entre deux jeunes filles. L' une est pauvre, mais je l'
aime ; l' autre est riche, mais je n' éprouve rien pour elle.
Laquelle épouser ? |
||
Mot d' enfant. - Le
monde devient de plus en plus méchant, dit un jour le jeune Toto
à sa mère. |
||
Mme Crétinot rentre à
la maison avec un bocal où évoluent gracieusement des
cyprins dorés qui provoquent l' admiration de sa concierge. |
||
En dépit de l' hiver, Berlureau
est installé depuis quinze jours chez des amis, à la
campagne. Comme il ne parle point de s' en aller, son amphitryon lui
dit: |
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Le directeur de manège
.- Je le regrette, mais il me faut vous demander de me payer d'avance
la location de ce cheval. |
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Sur la plage: |
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Bébé
arrive au bord de la mer. |
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Polyte cause avec
Gugusse. |
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Au commissariat :
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Exemple de courtoisie. Un étalagiste remarque sur le marché qu'un bohème, en toilette de dèche, est en train de glisser une paire de chaussette sous ses vêtements -Pardon, dit-il, je ne puis vous les laisser à ce prix-là. -Mille excuses, répond l'autre en remettant la marchandise, mais je ne puis en donner davantage. |
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On parle des cambrioleurs
devant Calino et de l'impunité dont ils jouissent, |
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A l'examen pour le certificat d'études. L'examinateur .- Et maintenant, élève Rouget, pourriez-vous me dire quel l'animal qui nous fournit le jambon ? Le petit Rouget, sans hésiter. - Le charcutier m'sieur. |
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Un
solliciteur forcené disait à un de ses amis: |
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Au Palais, entre deux avocats : - Nous avons eu un mal énorme dans cette affaire de succession -Comment cela ? -Ne m'en parlez pas. Figurez-vous qu'à vingt reprises différentes, les héritiers ont failli s'entendre. |
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Dans un jardin public.La
maman: |
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Les enfants : - Mais qui c'est qui t'as fait ce large pâté d'encre sur ton cahier ?- Papa, je vais te dire ; tu sais que j'ai un nègre à côté de moi à l'école. Eh bien ! c' est lui qui a saigné du nez |
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On annonce au tailleur
R..., qu'un de ces clients est devenu subitement fou . |
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07/06/2006 | ||