AU OUADAI

Le sultan Doudmourah fait sa soumission au colonel Largeau

L'oeuvre de pacification du Ouadaï entreprise, par le colonel Langeau semble être définitivement accomplie. Le sultan Doudmourah qui fut l'âme de la résistance et qui, constamment, soulevait sur son passage leur populations contre la France, ne disposait plus en ces derniers temps, que de cent vingt cavaliers et trois cent cinquante fantassins. Chassé du Massalit par son frère, le sultan Andoko, il résolut de demander l'aman.
Escorté par un escadron que commandait le capitaine de Chalain, Doudmourah fuit amené à Abecher le 26 octobre. Le colonel Largeau lui annonça qu'il serait exilé à Fort-Lamy, et que le gouvernement français lui ferait une petite pension.