Des hordes de femmes bulgares,

qui suivent les troupes,


prennent part aux massacres et aux pillages en Dobroudja

Les Bulgares, pendant la guerre fratricide qu'ils firent en 1913 aux Serbes de Macédoine, avaient soulevé l'opinion du monde civilisé par leurs crimes.
Ce n'étaient sur leur route que villages dévastés, incendiés, populations dépouillées, massacrées.
Ils ont, cette fois, s'il est possible, dépassé encore ces horreurs.
Naguère, du moins, les hommes seuls, les farouches comitadjis, se livraient à ces pillages et à ces massacres. Aujourd'hui, les femmes elles-mêmes s'en mêlent.
Des blessés récemment arrivés à Odessa rapportent que des hordes de femmes bulgares suivaient les troupes, envahissant le Dobroudjis et que ces mégères pillaient tout sur leur passage, torturaient les femmes, les enfants, les vieillards et rivalisaient de férocité avec les soldats à l'égard des habitants demeurés dans le pays.
Les Bulgares sont bien les dignes alliés des massacreurs de Louvain et de Dinant,

 

Le Petit Journal illustré du 19 novembre 1916